Les différentes formes de prières

La prière est un dialogue avec Dieu.

Il existe différentes prières ; la plus connue est sans aucun doute celle transmise par Jésus lui-même : Le Notre Père.

 

 

Mais savez-vous qu'il existe bien d'autres formes de prières ?

  • Celles qui sont données par l’Eglise et nous permettent de prier ensemble comme notamment celles partagées pendant la messe,
  • Celles que de grandes figures de la chrétienté nous ont offertes (Sainte Thérèse de Lisieux, Sainte Elisabeth de Trinité, Saint Padre Pio, Saint François de Sales et beaucoup d'autres...).

    Nous vous en proposons quelques-unes dans la rubrique "prières" sur lesquelles vous pourrez vous appuyez en fonction de vos moments de vie personnels.
  • Celles que nous faisons spontanément avec notre cœur, une prière vraiment personnelle, des prières qui peuvent être aussi spontanées et rapides "qu'un appel à un ami" ou plus profonde comme une après-midi de discussion avec la personne qui nous est la plus proche. C'est aussi cela prier ! Ces prières peuvent être de différents types, exprimées à diverses occasions (dans sa tête ou à haute voix).
    C'est ce nous vous proposons de voir sur cette page.

La prière de demande

 

S'il te plait... Pour soi...
Dieu qui nous connait parfaitement sait de quoi nous avons besoin.
Pourtant Dieu veut que nous le lui "demandions" : que, dans la détresse de notre existence, nous nous adressions à lui, que nous fassions monter notre cri vers lui, que nous le suppliions, que nous nous plaignions, que nous l'appelions et même, dans notre prière, que nous lui disions notre révolte.

Le vocabulaire de la supplication est riche en nuances dans le Nouveau Testament : demander, réclamer, appeler avec insistance, invoquer, clamer, crier, et même " lutter dans la prière " (cf. Rm 15, 30 ; Col 4, 12). Mais sa forme la plus habituelle, parce que la plus spontanée, est la demande. C’est par la prière de demande que nous traduisons la conscience de notre relation à Dieu : créatures, nous ne sommes ni notre origine, ni maître des adversités, ni notre fin ultime, mais aussi, pécheurs, nous savons, comme chrétiens, que nous nous détournons de notre Père. La demande est déjà un retour vers Lui. La demande du pardon est le premier mouvement de la prière de demande (cf. le publicain : " aie pitié du pécheur que je suis " : Lc 18, 13). Elle est le préalable d’une prière juste et pure. L’humilité confiante nous remet dans la lumière de la communion avec le Père et son Fils Jésus Christ, et les uns avec les autres (cf. 1 Jn 1, 7 – 2, 2) : alors " quoi que nous Lui demandions, nous le recevrons de Lui " (1 Jn 3, 22). La demande du pardon est le préalable de la liturgie eucharistique, comme de la prière personnelle.

 

Sources : Le Catéchisme de l'Eglise Catholique - Youcat

 

La prière d'intercession 

 

S'il te plait... Pour les autres...

La prière d’intercession permet de demander quelque chose à Dieu pour un autre. Elle est le « propre d’un cœur à l’écoute de la miséricorde de Dieu ». 

 

L’intercession est une prière de demande qui nous conforme de près à la prière de Jésus. C’est Lui l’unique Intercesseur auprès du Père en faveur de tous les hommes, des pécheurs en particulier (cf. Rm 8, 34 ; 1 Jn 2, 1 ; 1 Tm 2, 5-8). Il est " capable de sauver de façon définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur " (He 7, 25). L’Esprit Saint lui-même " intercède pour nous... et son intercession pour les saints correspond aux vues de Dieu " (Rm 8, 26-27).

 

Intercéder, demander en faveur d’un autre, est, depuis Abraham, le propre d’un cœur accordé à la miséricorde de Dieu. Dans le temps de l’Église, l’intercession chrétienne participe à celle du Christ : elle est l’expression de la communion des saints. Dans l’intercession, celui qui prie ne " recherche pas ses propres intérêts, mais songe plutôt à ceux des autres " (Ph 2, 4), jusqu’à prier pour ceux qui lui font du mal (cf. Etienne priant pour ses bourreaux, comme Jésus : cf. Ac 7, 60 ; Lc 23, 28. 34).

 

Source : Le Catéchisme de l'Eglise Catholique - Aleteia

La prière d'action de grâce

 

Merci...

 

Tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons nous vient de Dieu. Paul dit "Qu'as-tu que tu n'aies reçu ?" (1 Co 4, 7). Remercier Dieu, le dispensateur de tout bien, nous rend heureux.

 

La plus grande prière d'action de grâces est l'"Eucharistie" (en grec "action de grâces") de Jésus, au cours de laquelle il prit du pain et du vin, pour, à travers ces offrandes changées en son corps et en son sang, offrir à Dieu la Création tout entière en action de grâces.

Chaque fois que les chrétiens remercient, ils se joignent à la grande prière d'action de grâces de Jésus. Et comme nous serons transformés en Jésus et sauvés, nous pouvons déjà, du fond de notre cœur, être pleins de reconnaissance et l'exprimer à Dieu de diverses manières. 

Comme dans la prière de demande, tout événement et tout besoin peuvent devenir offrande d’action de grâces. Les lettres de S. Paul commencent et se terminent souvent par une action de grâces, et le Seigneur Jésus y est toujours présent. " En toute condition, soyez dans l’action de grâces. C’est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus " (1 Th 5, 18). " Soyez assidus à la prière ; qu’elle vous tienne vigilants dans l’action de grâces " (Col 4, 2).

 

Sources : Le Catéchisme de l'Eglise Catholique - Youcat

Le bénédicité, une prière de bénédiction et action de grâce

 

Le mot « bénédicité » vient du latin et veut dire « bénissez » ou encore « dire du bien ». C’est l’occasion de remercier le Seigneur non seulement pour la nourriture qu’il nous donne mais aussi pour le moment que nous allons partager avec ceux qui nous entourent.

 

Cette attitude de remerciement nous décentre et nous fait prendre conscience que manger n’est pas un dû, certaines personnes autour de nous n’ont pas la chance de manger à leur faim. Les repas sont souvent des moments de partage, d’échange, de rires mais aussi parfois de tensions : pourquoi ne pas placer ces moments sous le regard du Seigneur et l’inviter dans ce qui fait le quotidien de nos vies ?

 

À chaque famille de trouver le bénédicité qui lui convient pour vivre les repas comme des temps de partage sous le regard du Seigneur : refrain chanté, verset biblique, carte « le pain de la Parole », dé pour prier le bénédicité…

Source : catechese.catholique.fr


L'adoration

 

Adorer, c’est accueillir la présence du Seigneur qui se donne à nous dans l’hostie consacrée. La prière d’adoration prolonge l’eucharistie célébrée au cours de la messe. De manière mystérieuse, Dieu a voulu nous rejoindre à travers les sacrements, et particulièrement dans l’eucharistie. À travers le pain et le vin consacrés, réalités concrètes, il se fait présent au milieu de nous : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang » dit Jésus à ses Apôtres dans le récit de l’institution de la Cène. Cette parole n’est pas une équation scientifique ! Elle nous dépasse complètement. Même si on sait que l’hostie est consacrée, elle garde cette apparence de pain pauvre. Nous devons faire confiance au Seigneur quand il nous dit qu’il demeure avec nous de cette façon.

 

Sources : Le Pélerin

 

A vivre dans la Paroisse

A Sainte Marie

Du mardi au vendredi de 16h00 à 17h00

 

A Saint Joseph

Tous les mardis, de 14h30 à 16h

 


La bénédiction

 

C'est une prière qui implore la bénédiction de Dieu sur nous.

Sa bonté, sa proximité, sa miséricorde, c'est cela sa bénédiction.

"Que le Seigneur te bénisse" est la plus courte formule de bénédiction.

 

Tout chrétien doit demander la bénédiction de Dieu pour lui et pour les autres. Les parents peuvent marquer leur enfant du signe de la croix sur le front. Des personnes qui s'aiment peuvent se bénir.

Le prêtre surtout, en vertu de son ministère, bénit expressément au nom de Jésus, et sur mandat de l'Eglise.

Sa prière de bénédiction a une efficacité spéciale en raison de son sacerdoce et parce qu'elle est portée par toutes l'Eglise.

 

Source : Youcat

La lectio divina

 

« La lectio divina constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la lectio, qui consiste à lire et relire un passage de l’Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la meditatio, qui est comme un temps d’arrêt intérieur, où l’âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd’hui pour la vie concrète. Vient ensuite l’oratio, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la contemplatio ; celle-ci nous aide à maintenir notre cœur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l’obscurité, jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans nos cœurs » (2 P 1, 19). »

 

Benoît XVI, le 22 juin 2006

 

En savoir plus

Le chapelet / le rosaire

 

Le chapelet peut être prié et médité sans aucun texte écrit ni support matériel. On peut donc le pratiquer n’importe où, en silence, par exemple en promenade, ou en se rendant à son lieu de travail. Le chapelet est également idéal pour prier en groupe, même avec des personnes de langues différentes car la séquence des prières fournit des points de repères suffisants ; en effet, le chapelet est universellement connu et pratiqué sous la même forme dans tous les pays du monde !

 

Matériellement, le chapelet est un instrument de prière. Il se compose de 5 séries de 10 grains, enfilés les uns derrière les autres, chaque série étant suivie d’un grain séparé. Il est complété d’une croix introduite par 5 grains. Ses origines (inconnues) ont toutefois laissées des traces à partir du 12e siècle, époque ou Saint Bernard en fait la diffusion.

 

Un rosaire est un ensemble de 4 chapelets médités à l'aide de ce qu'on appelle les “mystères du rosaire”. La méditation des mystères du rosaire s'apparente à l'oraison. Les vingt mystères : les mystères joyeux (naissance du Christ), les mystères lumineux (vie publique du Christ), les mystères douloureux (mort du Christ), les mystères glorieux (résurrection du Christ).

 

Source : eglise.catholique.fr


La louange

 

La louange est la forme de prière qui reconnaît le plus immédiatement que Dieu est Dieu ! Elle le chante pour Lui-même, elle lui rend gloire, au-delà de ce qu’il fait, parce qu’IL EST. Elle participe à la béatitude des cœurs purs qui l’aiment dans la foi avant de le voir dans la Gloire. Par elle, l’Esprit se joint à notre esprit pour témoigner que nous sommes enfants de Dieu (cf. Rm 8, 16), il rend témoignage au Fils unique en qui nous sommes adoptés et par qui nous glorifions le Père. La louange intègre les autres formes de prière et les porte vers Celui qui en est la source et le terme : " le seul Dieu, le Père, de qui tout vient et pour qui nous sommes faits " (1 Co 8, 6).

 

Luc mentionne souvent dans son Evangile l’émerveillement et la louange devant les merveilles du Christ, les souligne aussi pour les actions de l’Esprit Saint que sont les Actes des Apôtres : la communauté de Jérusalem (cf. Ac 2, 47), l’impotent guéri par Pierre et Jean (cf. Ac 3, 9), la foule qui en glorifie Dieu (cf. Ac 4, 21), et les païens de Pisidie qui " tout joyeux, glorifient la Parole du Seigneur " (Ac 13, 48).

 

" Récitez entre vous des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés ; chantez et célébrez le Seigneur de tout votre cœur " (Ep 5, 19 ; Col 3, 16). Comme les écrivains inspirés du Nouveau Testament, les premières communautés chrétiennes relisent le livre des Psaumes en y chantant le Mystère du Christ. Dans la nouveauté de l’Esprit, elles composent aussi des hymnes et des cantiques à partir de l’Evénement inouï que Dieu a accompli en son Fils : son Incarnation, sa Mort victorieuse de la mort, sa Résurrection et son Ascension à sa droite (cf. Ph 2, 6-11 ; Col 1, 15-20 ; Ep 5, 14 ; 1 Tm 3, 16 ; 6, 15-16 ; 2 Tm 2, 11-13).

 

 

Source : Le Catéchisme de l'Eglise Catholique