L'église Sainte Marie... la chapelle devenue paroisse

À la fin du XIXe siècle, la « Chambre d'Amour » n'est qu'un hameau de quelques maisons.

Des cultivateurs, les pêcheurs, des gens ayant leur travail à Bayonne ou à Biarritz y vivent. Ils peuvent s'y rendre par le B.A.B.

Le long de la côte sauvage sont plantées des vignes. Au sommet de la falaise est installée une cabane pour les douaniers qui surveillent la côte.

La grotte de la Chambre d'Amour est alors visible. On peut s'y tenir debout avant que ne soient plus tard complètement ensablés et dégagée depuis. Un tramway bleu, le VFDM, longe la falaise après avoir traversé la forêt de pins qui ne comporte aucune construction et protège le lac de Chiberta.

Au début du XXe siècle un petit hangar avec terrain d'aviation est aménagé devant les dunes blanches et « le ruisseau du moulin » près de la plage. (Le ruisseau se perd dans les sables ou forme un marécage peuplé de grenouilles).

Sur ce terrain ont lieu les premiers essais de vols qui ne vont pas sans accident (sans gravité).

Georges Guynemer avant 1914 vient passer ses vacances à la villa Delphine dans l'avenue qui porte son nom. Il devint pendant la guerre de 14 le héros bien connu. 

 

Un petit établissement de bains est installé sur la plage

 

En 1867 avec la participation de Sa Majesté l'impératrice Eugénie, les habitants de la Chambre d'amour élèveront leur première chapelle.

Elle va accueillir les nombreux vacanciers qui se rendent vers les grottes et les plages de la Chambre d'Amour.

 

Un document des archives de l’Évêché nous apprend que Emilie Lecaé, Veuve Cazéres a acheté avec les deniers d'une souscription un terrain de la contenance de 5 ares 30, sis au quartier de la Chambre d'Amour par un acte du 4 Mars 1867 pour y faire bâtir une Chapelle à l'usage de ce quartier.

 

La paroisse étant à Saint Jean d'Anglet, les enfants s'y rendent à pied pour y suivre le catéchisme et y faire leur première communion.

Pour les enterrements, on suit à pied le corbillard jusqu'à Saint-Léon, où se trouve le cimetière.

 

La messe n'est assurée à la chapelle que le dimanche.

 

Dans les souvenirs, il est dit que l'abbé Nartus logeait à Bienvenu et tenait lieu de Chapelain. Le soir au mois de mai, M. Limonaire (6 Av Guynemer) récite le chapelet auquel répondent les quelques personnes du pays.

 

En 1894, une mission est prêchée qui aura déterminé une vocation : l'institutrice des enfants Limonaire devient Ursuline à Pau. Au moment des Rogations on fait de longues processions matinales pendant trois jours et des offrandes sont déposées au pied de la Croix (qui existe encore) devant la Chapelle.

 

Processions de la Fête Dieu, reposoirs, montée vers les Cinq Cantons le long de l'avenue Guynemer.

 

Tous les dimanches au mois de mai : bénédiction l'après-midi avec les fillettes habillées en blanc, coiffées d'une couronne et portant un panier de pétales de fleur qu'elles répandaient au moment de la bénédiction.

 

Mr l'abbé Rouquette, Chapelain avant d’être nommé curé, habite au rez de chaussée de la maison "Notre Abri", avenue Guynemer. Là aussi loge Mme Lalanne qui assure avec beaucoup de gentillesse et d’entrain la musique de la chapelle sur un harmonium essoufflé. 

La première chapelle construite en 1863

Une petite chorale est formée autour d'elle.

 

Pendant la guerre de 1914, il y a tous les soirs la bénédiction “Parce domine parce populo tuo" *. Mr Samanos tenait lieu de sacristain, de sonneur de cloches ; il menait une vie toute de courage, de bonté et de dévouement. Il avait épousé une personne avec handicap.  Dans la Chapelle il y avait un lustre et les bougies étaient allumées pour la messe du dimanche.

 

A l'arrivée du Chanoine Casaubielh à Saint Léon en 1921, Monseigneur Gieure décide de faire une paroisse à la Chambre d'Amour. La petite Chapelle devient Eglise paroissiale.

 

* Seigneur, épargne ton peuple


La paroisse Sainte Marie est érigée.

Bulletin Diocésain du 16 Octobre 1921 n° 42.

Mr l'abbé Rouquette reste le curé de la paroisse et est nommé chanoine à la Cathédrale. Son temps est partagé entre son ministère à la paroisse et ses obligations à la Cathédrale.

 

La formation de la paroisse ne fut pas aisée. Les vieux du quartier veulent rester à Saint-Léon parce que s'y trouvent le cimetière et la Mairie. Si bien qu'un côté de la place des Cinq Cantons où se trouvent les boulangeries et Notre Dame du Refuge sont restés longtemps rattachés à Saint Léon.

 

Voici comment la paroisse était délimitée :

  • à l'Ouest : l'Océan
  • au Sud : la commune de Biarritz
  • à l'Est : la ligne du BAB
  • au Nord : la Route de la Barre, le Chemin de Chisdits, un petit tronçon du Chemin de Chiberta, puis une ligne droite perpendiculaire à la mer et passant derrière les maisons : "Les Dunes" et "La Source".

Après l'abbé Rouquette, l'abbé Sabes devient curé de Sainte Marie d'Anglet. Il est également chanoine à la Cathédrale.

 

Maurice Sabes prend acte qu'il faut de très grandes réparations à la Chapelle, alors Église paroissiale, d'autant qu'elle devenait trop petite pour une population allant en augmentant.

 

L’évêché de Bayonne confie à l’architecte Pierre Fonterme la construction de la nouvelle église. Sur le terrain, avec l'architecte M. Fonterme, on fait une procession sur le futur emplacement des murs de l'église 

L’église Sainte Marie est construite sur le terrain de Mme Ducassou habitant la villa "Les Lauriers", qui l'a cédé pour bâtir l’Église.

L'église Sainte Marie en construction
et son presbytère, construit en premier

Il veut cette église aussi grande que celle de Saint Léon : 12m de large, une nef de 21 m 35, un chœur de 13 m.

 

L'entreprise Dufourg-Laporte réalise les travaux. Le gros œuvre de maçonnerie est en pierre de Bidache, tandis que les pièces maîtresses de la charpente, les plafonds, les tribunes et les galeries sont en béton armé. Des contreforts en bout des fermes sont coulés, la technique des ceintures de béton armé en étant à ses balbutiements à l’époque. 

 

Se distinguant des modèles roman ou gothique en pierre taillée, elle reprend certains éléments de l’architecture religieuse basque tout en proposant une interprétation moderne du modèle traditionnel : le porche couvert s’ouvre en légère saillie sur la façade qui se termine en pignon triangulaire où sont logées les cloches dominées par une croix ; la porte d’entrée est surmontée d’un arc en plein cintre d’allure romane ; les chapelles latérales comme en adjonction et les toits de tuiles sont typiquement basques. L’extérieur, qui présente un revêtement blanc immaculé, voit sa façade scandée par d’originales boules décoratives.

 

La première pierre fut posée le 28 septembre 1930 par Monseigneur Gieure, Evèque de Bayonne.

 

L'inauguration, la dédicace et la bénédiction

le 11 septembre 1932.

L'inauguration, la dédicace et la bénédiction ont lieu le 11 septembre 1932.

 

(Le presbytère avait été bâti avant l’Église au grand scandale de certains paroissiens… )

 

Puis a lieu le baptême des cloches. Claire Noblia (alors fillette) est la marraine de la cloche 'Marie-Claire" qui sonnait déjà à la petite chapelle. Fêlée, elle a été refondue. Joseph Cortes est le parrain de l'autre cloche. Vieux garçon, ancien ouvrier gemmeur au Refuge, c'est lui qui a payé la Table Sainte en bois exotique.


La vieille chapelle disparait.

Fin juin 1946, Monseigneur l'Evéque donne l'autorisation de la démolir. La croix située à l'extérieur sera conservée. Elle y est encore. En septembre 1946, le conseil municipal donne avis favorable à la demande de démolition tout en prenant l'engagement de conserver la Croix. La route a été élargie et un square a été aménagé sur le terrain.


L’intérieur de l’Église est dans le style des églises du Pays Basque limitrophe.

Deux niveaux de tribunes (ou galeries) courent sur les côtés de la nef, intégrant la chaire. Le chœur surélevé abrite une grande sacristie à deux entrées latérales et supporte un autel en bois sculpté, chef-d’œuvre d’ébénisterie. L’escalier en deux demi-volées supporte une rampe en fer forgé descendant sur deux pilastres surmontés de deux cache-pots tournés et vernis blanc qui portent la signature de Vincent Cazaux. Ce dernier, potier tourneur de terre à Biarritz, fut désigné Meilleur ouvrier de France en 1936.

 

L'autel est un chef d’œuvre de menuiserie.

Le prêtre y célébrait la messe le dos tourné au peuple. Placé loin du peuple, intermédiaire entre Dieu et le peuple.

A l’origine il n’était pas prévu aussi haut. Le contremaître Mr Dufourg, adjoint au maire d’Anglet, décédé récemment nous a expliqué pourquoi l'autel était si haut placé. Parce que la sacristie était prévue en dessous, on s'est donc mis à creuser. Mais au fur et à mesure l’eau jaillissait car nous sommes à fleur d'une nappe phréatique. On a dû mettre un mètre de caillasse et l’autel fut surélevé d'autant.

 

 

Un bateau est suspendu au plafond.

C'est la maquette d'un morutier du début du siècle. Il a été donné par Mr Legasse, armateur à Saint Jean de Luz (camarade d’école de Maurice Sabés) en souvenir de son père mort dans la tempête au retour d'une campagne pour la morue à Saint Pierre et Miquelon. Le bateau porte en poupe l’inscription : “Jeune Française - Saint Pierre et Miquelon 1906”.

 


La décoration du chœur de l’Église.

Les murs du chœur sont nus. Encouragée pas des amis, Berthe Grimard propose à Mr le Curé Sabés de les décorer et lui présente une maquette. C’est Sainte-Marie patronne de l’Église “La vierge en Majesté présentant l’enfant-Dieu, entourée d’anges.”

 

Le projet accepté, les travaux dureront deux ans.

Onze anges, une fois et demi plus grand que la taille d’un homme, entourent la Vierge et l’enfant qu’ils encensent. Ils forment avec leurs ailes une couronne blanche continuée au sol par des lys. Trois anges prient au-dessus de chaque vitrail. Le fond est doré à la feuille d’or par un spécialiste. Mr le Curé tenait à ce que ce fut du vrai or. 

Des textes en latin ayant trait à la vie de la vierge et se rapportant aussi aux scènes des vitraux encadrent les panneaux. Nous lisons sur le panneau central : “Bienheureuse par la vertu du ciel, elle a donné aux peuples celui qu’ils attendaient.”

C’est Monsieur Grimard qui aidant sa fille a composé et peint les inscriptions. Travail long et difficile.

 

Sur les côtés des futs de pin. Il ne manque que les écureuils !!

 

La décoration est inaugurée à la messe de minuit de la Noël 1936.


Fonds baptismaux

Au fond de l’Église, à l'emplacement des fonds baptismaux, a été réalisé un Oratoire.

 

Les murs décapés laissent voir la pierre avec laquelle toute l’Église a été bâtie.

 

La porte du Tabernacle en mosaïque représente une gerbe de blé et une hostie.

 

 

A droite on voit un tableau : une vierge à l'enfant de 1559.

Ce tableau en bois fut découvert dans le grenier lors de l'installation de l'orgue acheté lors de la vente du Grand Séminaire de Bayonne.

Ce tableau expertisé par de nombreux peintres serait de l’École de Raphaël. Deux d'entre eux ont estimé que cela représentait le mariage mystique de Sainte Catherine. L'Enfant s'accrochant à la manche de sa mère, se penche pour tremper une plume dans l'encrier que lui présente un personnage en rouge. Il va signer l'acte de mariage.

En bas du tableau on lit : 1559 a die septembre ou octobre et un petit signe qui serait la signature du peintre.

 

 

On voit une échappée en haut au centre. Nous sommes dans une grotte. En haut à droite des stalactites. A droite deux belles tètes. A gauche un homme appuyé sur canne. Est-ce Saint Joseph ?

Le tableau a été nettoyé par Jean Baudet. Il a rattrapé les trous des clous, car au moment de la découverte, il était entouré d'un bourrelet d'étoffe. C’est Mr Baudet qui a payé le cadre pour le replacer dans l'église. Pour protéger la peinture on a passé une légère couche de vernis qui malheureusement provoque des reflets rendant la vision difficile. Les personnages sont tous tristes car ils pensent à la passion future de l’enfant. Pour bien marquer que Jésus était bien un homme on avait peint son sexe mais au siècle suivant, une vague de pudibonderie a fait qu'on l'a caché par un léger voile.

 

Le vitrail représente le baptême de Notre Seigneur par Jean Baptiste.

 

En rentrant on voit une peinture représentant Jean le Baptiste : de son doigt il montre le Tabernacle, comme il avait montré Jésus "Voici l'Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde". "Il faut qu'il croisse et que je diminue".


Le chœur de l’Eglise.

 

Christ symbolisant la Résurrection.

Réalisé par Clément Bousquet, marbrier à Bayonne, iI est en bois. Un très vieux camélia muni d'une branche dont l’artiste fera le bras. Bois donné par Mr Cabanne marchand de bois à Abitain. Le Christ a l'attitude du plongeur qui remonte en surface. C'est le Christ qui a été plongé dans la mort et qui refait surface dans la vie éternelle, le bras droit est le signe de la remontée et aussi de la victoire. La main gauche, celle du cœur est tendue vers les hommes (comme celle du premier de cordée) pour les entrainer avec lui dans la résurrection. Le linceul qui recouvre le corps de Jésus veut rappeler sa mort.

 

Mosaique du Sacré-Cœur.

C'est un essai du maitre verrier Momejan. C’était en 1938. On mettait à ce moment-là le Sacré Cœur partout. Le Christ se lève de son trône (aux quatre coins les évangélistes) et il descend l'escalier vers les hommes, symbole de l’Amour de Dieu qui vient à la rencontre des hommes pour les sauver.

 

Les vitraux 

Les vitraux de la société Mauméjean frères, dont certaines figures représentent les donateurs, éclairent l’intérieur d’une grande simplicité. « L’Adoration des mages » et « La Crucifixion » illustrent les quatre verrières du chœur, tandis que des vitraux carrés des premières galeries, à motifs centraux de blasons qu’entourent les béatitudes de Saint Matthieu, présentent une rare liberté d’expression. Les secondes galeries alignent une série de grands personnages figés dans des attitudes immobiles.

 

Mosaique de la fuite en Egypte.

Seuls les personnages sont en mosaïque le reste est du ciment teint. Un ange avertit Joseph et l'invite à s'enfuir. Joseph prend son bâton et sa gourde car il doit traverser le désert. En bas à gauche, en rouge, la selle et la tête de l’âne qui sort de l'écurie. En bas à droite, Marie qui enveloppe l'enfant pour le voyage. Au fond, on voit le désert de Juda, route obligée pour l’Égypte. Derrière l'épaule de Saint Joseph, la pyramide et le sphinx car il part vers l’Égypte. Un serpent s'avance pour piquer l'enfant, mais une colombe l'écarte. Il symbolise Hérode qui veut tuer l'Enfant mais un Ange écarte le danger. Un vol de colombes et d'anges accompagne la Sainte Famille.

 

Vitrail de Jeanne d’Arc en 1940.

Depuis 1914-1918 on est très patriote, on chante : "Catholiques et Français toujours, ils ne l'auront jamais jamais l'âme des enfants de la France". On vénère Jeanne d'Arc et Saint Michel qui envoie Jeanne pour délivrer la France de l'occupant étranger : “Va fille au grand cœur, il le faut.”

 

Vitrail de Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus.

En 1940, on vénérait beaucoup Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. On avait besoin de se sentir protégé. Thérèse avait dit : “Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. Après ma mort je ferai tomber une pluie de roses.”  Déjà au moment de sa mort, les roses, C'est à dire les grâces, commencent à pleuvoir. Le Saint Esprit vient chercher son épouse pour l'amener au milieu des Saints qui chantent la gloire de Dieu. On voit l'archange Saint Michel, l'épée à la main, combattant de Dieu qui a battu Satan. En haut à droite le petit enfant Jésus de Prague.

 

Vitraux dans le chœur

 

À gauche,

  • L’adoration des mages,
  • L'étoile qui les a conduits jusqu'à la maison où était Jésus…
  • Saint Pierre avec ses clés

A droite,

  • La Crucifixion. Hors des remparts de Jérusalem. L'orage, la nuit, les éclairs, entourent Jésus. Le soldat qui transperce le Coeur de Jésus, Marie, Les Saintes Femmes, Saint Jean, un juif….
  • Saint Paul avec l'épée et les lettres (Epîtres). Vitraux dans la nef.

Au 2ème étage à gauche

  • Sainte Isabelle de Hongrie
  • Saint François Xavier
  • Saint Martin
  • Saint Maurice, patron du constructeur.

A droite :

  • Saint Antoine, à qui Jésus apparait.
  • Saint Louis, retour de la croisade, rapporte la couronne d'épines pour laquelle il bâtira la Saint Chapelle.
  • Le Saint Curé d'Ars.
  • Sainte Marguerite Marie qui a répandu le culte du Sacré Coeur.
  • Sainte Cécile, près de l'orgue
  • Derrière l'orgue. Saint Michel terrassant le démon

Les vitraux du 1er étage sont des armes et l'énumération des béatitudes.

 

Devant l'autel provisoire une sculpture sur bois de Notre Dame du Rosaire, polychrome. Le teint cuivré rappelle une vierge Inca ou Espagnole. Elle a été donnée en souvenir par le petit-fils du Docteur Gentilhe, Mr Labro. L'avait-il récupéré lors de la destruction de la chapelle ?


Les orgues

 

L'orgue provient de l'ancien Grand Séminaire de Bayonne, actuellement École nationale de Musique.

 

Il avait été offert au Séminaire, par l'Abbé Paul Iriart, Curé de Gabat en 1914. Le facteur est un Mutin-Cavaillé-Coll.

 

En 1938 Maurice Puget agrandit l'instrument de 4 jeux. Le même facteur ajoute un plein jeu au Récit en 1917.

 

Il a été installé et légèrement modifié par Mr Chauvin dans l’Église Sainte Marie en 1975.

 

Composition :

  • Buffet en chêne, Façade en étain, Console retournée, traction mécanique
  • 2 claviers 56 notes,30.
  • 21 jeux 16 réels plus 3 emprunts débranchés.

Pédales de combinaisons :

  • Appel plein jeu et appel Cornet-Récit (débranches). Tirasses G.O. et Récit Anches,
  • Récit Expression, Récit - Récit/G.0
  • Récit - TremoloRéct

82 ans après, une nouvelle étape !

Par arrêté préfectoral du 24 mars 2014, l’église Sainte-Marie, construite en 1932, a fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques. Un périmètre de protection s’applique sur un rayon de 500 mètres autour de l’édifice.

L’arrêté précise qu’« est inscrite au titre des monuments historiques en totalité l’église Sainte Marie d’Anglet, avec son ensemble de vitraux et de mosaïques réalisés dans les ateliers Mauméjean et les peintures de Berthe Grimard... ».

 

 

A lire et visionner : France 3 Régions : Sainte Marie d'Anglet, une église très classe


Les curés successifs

L'abbé Rouquette, Chanoine à la Cathédrale, partage son temps entre son ministère à la paroisse dans la vieille chapelle et ses obligations à la Cathédrale.

 

Maurice Sabes, premier curé constructeur. Sa photo se trouve à la sacristie. En son honneur, on a fait le vitrail de Saint Maurice, au 2ème étage près de l'orgue. Il est enterré dans le chœur à droite. Il était également chanoine à la Cathédrale. Jusqu'à sa mort le Chanoine Sabes va lutter pour ramasser l'argent nécessaire à payer les travaux. Il était très fort en Maths. Il donnait des cours de maths aux enfants des grands aristocrates (Espagnols, Anglais, Russes) qui se trouvaient à Biarritz. En retour les parents lui versaient de l'argent pour l’Église. On organisait aussi des thés à Chiberta au profit de la construction. Le curé y a laissé sa santé. Il faut rappeler aussi la mort d'un ouvrier qui s’est écrasé en tombant d'un échafaudage dans le chœur.

 

L'abbé Jacques Duplantier a succédé à l'abbé Sabés en 1942 jusqu'à 1963.

1921-1942 : Abbés Rouquette puis Maurice Sabés.

 

1942-1963 : Abbé Jacques Duplantier.

 

1963-1966 : Abbé Dominique Sallaberry.

 

1966-1969 : Abbé Pierre Carçabal.

 

1969-1991 : Abbé Jean-Clément Larcebeau

 

1991-2010 : Abbé Jean-Louis Condon

 

2010-2022 : Abbé Peyo Bordagaray

 

Depuis 2022 : Abbé Rafael Carvajal


Ceci a été rédigé à partir d'un texte de l'abbé Jean-Clément Larcebeau dans les années 80.

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